Salutations jeunes gens! Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler du dépassement de soi.
Dépassement de soi : « compétition dans laquelle le seul adversaire à affronter est soi-même, ses propres limites. »
Selon moi, ce dépassement est quelque chose d’essentiel à la fois pour se connaître soi-même et pour s’améliorer sans cesse en tant qu’être humain. En effet, que ce soit physiquement, mentalement ou bien manuellement, apprendre et se perfectionner dans un domaine enrichit énormément la personne que l’on est ou celle que l’on souhaite devenir.
Autodisciple, dans l’une de ses instructives vidéos, parle de « Mastery » l’oeuvre de George Leonard où il explique que dans chaque moment de progrès une phase de stagnation suit, et que cette phase est importante dans l’évolution; il dit également que c’est lors de cette période que les gens ont tendance à baisser les bras car ils pensent avoir atteint leurs limites, hors comme dit précédemment, ce n’est qu’une phase essentielle qui fait partie du développement.
Ainsi, j’en déduis que la stagnation est le chemin qui aboutit au « pique de progrès », que l’on peut considérer comme l’arrivée, et que la prochaine stagnation est la continuation de l’apprentissage afin d’atteindre la prochaine croissance, et ainsi de suite.
Pas besoin d’objectif concret si le progrès est le seul aboutissement souhaité.
Cette roche n’est que granit. Si on l’étreint de tout son bloc, on s’y fracasse le crâne, mais si on l’approche grain par grain l’obstacle devient tout à fait moindre. Le chemin est long, parfois épuisant, mais on observe les kilomètres parcourus seulement lorsque l’on se retourne du haut de la colline où nous nous sommes perchés. Le chemin semble beaucoup moins long lorsque le regard reste fixe vers l’horizon; la faiblesse est la curiosité qui pousse à regarder en arrière sans arrêt -erreur qui nous fait croire que la distance reste la même malgré tous les efforts.- Il faut ainsi miser sur le long terme sans se poser de question. Juste avancer, c’est tout.
La vaste plaine semble infinie vue d’ici.
Je m’y risque quand même, il en est de ma vie.
Soudain la surface que mes pieds effleurent,
Devient aride telle la braise du soleil sur ma sueur.
Ignorer la douleur de mes nerfs à vif,
La lumière du lointain brûle mes yeux attentifs!
Mais courir sans jambe ni yeux à présent,
Rend mon coeur plus léger et mes battements plus ardent!
Le plaisir intensif de combattre ses faiblesses,
Envahit le corps d’une étroite maladresse,
Lorsque l’âme fatiguée de souffrir,
S’arrête et observe d’en haut le récif luire…
L’orgasme de la vallée où l’on crie sereinement sa joie,
Est la léthargie la plus douce qui soit!
Peu importe l’asphyxie de cet immobilisme,
Je sais qu’elle est l’amorce du perfectionnisme.
Ainsi la force s’accroît dans tout mon être!
Et la puissance de l’âme fait naître
La grandeur qui fût attirée par ma course
La plus intensive et sereine source.