Les Solitudes -Poèmes en moi-

Voilà une petite série de poèmes sur le thème de la solitude que j’avais écrit il y a un an déjà, suite à un petit « Café Poétique » auquel j’avais assisté et qui m’avait inspiré. 🙂

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♥ ~ Là où passe le vent, tout s’en va avec lui et ne revient jamais.

Moi et mon cœur sommes bien trop surchargés!

Pour que la tempête puisse nous envoler.

Peut-être devrais je me briser,

Mais même les éclats de verre,

sont bien trop lourds, misère!

pour une petite brise de fer…

Oh! lorsque le vent revient et prend tout ce qu’il reste

Il me trouve trop acérée pour ses petites ailes pourtant si robustes

Alors me revoilà de nouveau seule avec ma tristesse

Dans cette ville pleine de joie qui ne veut pas de moi

Peu importe le chemin qui se présente à moi

L’amour que je porte est une valise si imposante

Qu’aucune galanterie ne voudrait porter

Si le vent me prend tout ce qui m’élève

C’est pour qu’il puisse aller encore plus loin

Et me laisser avec tout le poids de la vie

Sur mes épaules cassées et fatiguées

Qui menacent un peu plus chaque jour de s’écrouler

Petite Loire, tu ne me procures plus aucun apaisement;

Je ne supporte plus mes pieds nus sur les chemins houleux,

Qui m’enfonce et me tranche violemment!

Tel un oiseau entre les crocs du destin.

Solitude qui me colle la peau et les os,

Tu fais partie entièrement de moi.

Je ne puis combler aucune lacune, aucun maux,

Puisque le gouffre est bien trop profond.

Quelle fatigante maladie  qui creuse sans cesse ce vide!

Bientôt l’air sera beaucoup trop opprimant

Et le vent emportera mon souffle vaillamment

Seule chose qui puisse être transportable maintenant.

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♥ Solitude,

Chère amie, chère ennemie,

Veuvage de la vie

Ton appel me fait respirer mon corps

Tu me libères puis m’étrangle plus encore

L’existence paraît si lourde à tes côtés

De l’isolement tu m’offres les clés

Que j’ai toujours dans ma poche

Incassable telle la roche

Qui apprécie l’entaille de ma main

Pour s’y loger durant les chaotiques chemins.

Ce détestable sifflement du silence

Qui perturbe et agace tous mes sens

Je n’ai que mon écho pour pleurer

alors je m’intoxique allègrement

de ce fracassant bruit qui déchire l’âme.

Quelle désagréable musique que l’écho du crie

L’impuissance du retour de voix qui engendre

la chute vertigineuse de la réalité au miroir

Chaque jour devant le même visage. Toujours cette étrangère

Que je connais par cœur; assise seule face à moi

Elle tente de s’exprimer mais aucun son ne me parvient

Cette inconnue que je connais depuis si longtemps

Pleine de mélancolie que je ressens sans comprendre

Par courtoisie je la laisse pleurer

Parce qu’elle sait que je vais repartir

Mais je ne peux rester

Au risque de ne plus jamais en ressortir

Cette macabre mélodie entêtante

me parvient tout de même au loin

Dès lors que mes yeux se ferment

pour souiller la seule tranquillité qui se trouve en moi.

Je l’entends trembler jusque dans mes doigts

Et elle semble si malheureuse

Que son coeur bat en moi.

Mais l’incapacité à regarder un tel désespoir

me fait retourner à ma soi-disant réalité

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♥ Désir exquis d’être seule et heureuse ainsi

Quel apaisement ce sombre et joli abri

Que me procure l’isolement de mon être

Où l’esprit est libre de chanter à tue-tête

Cependant les tourments apprécient tout autant

La violence douceur de ce confinement

Ainsi l’agression habituelle et imprévue

De ma tête se répercute dans mon corps cloîtré

Par l’engrenage de la solitude armée

Qui me force à regarder l’amer paysage

Qui ne m’est permis de toucher qu’avec des yeux larges

Emplis de tristess’ devant ce spectacle atroce

Oh! J’aimerais me trouver de l’autre côté

Courir au risque d’y laisser bras et jambes

L’excessive intensité de cette expérience

M’aura donné un goût d’apathie dans la bouche

Qui s’amplifie à chaque fois que dans ma poche

La solitude fait tinter la mélodie des clés.

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♥ Bonjour solitude, te revoilà!

Tu ne frappes même plus à la porte, tu es chez toi

Permets-moi de te dire sans regret

Que tu est un monstre particulier

et que tu n’es pas le bienvenu

Tout est noir, tout est blanc

Je n’ai de réponse que mon écho

Le monde me manque, je ne l’entends plus

Tu permets de vivre saint et sauf mais ce n’est qu’un mensonge

J’ai beau crier, au creux de la terre, personne ne s’y aventure

Oh ne sois pas si fière de ta puissance!

A force de t’ignorer je retrouverai la vue

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5 réflexions sur “Les Solitudes -Poèmes en moi-

Je t'écoute petit lapin ! :) ♥

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